“Merde ! J’ai oublié les fleurs” : le premier roman de Céline Guillaume, un cri du cœur contre le silence

Et si un bouquet oublié pouvait faire vaciller une vie ? Avec Merde ! J’ai oublié les fleurs, Céline Guillaume signe un premier roman autofictionnel d’une intensité rare. Entre enfance, peur et silence, son héroïne Camille cherche à se reconstruire face à un passé qui refuse de s’effacer.

Céline Guillaume : une autrice du Bassin d’Arcachon qui brise le silence

Installée depuis dix ans sur le Bassin d’Arcachon, Céline Guillaume a trouvé dans ce territoire inspirant la force d’écrire un roman aussi intime que lumineux. À travers Camille, elle explore les blessures invisibles des violences intrafamiliales, mais aussi la puissance de la parole retrouvée.

« Ce livre est né d’un besoin, pas d’un projet. J’ai voulu libérer la voix de l’enfant que j’étais, avec la plume apaisée de l’adulte que je suis devenue. » — Céline Guillaume

L’autofiction : transformer la douleur en œuvre universelle

Genre littéraire à la frontière entre réalité et fiction, l’autofiction permet à Céline Guillaume de transcender son vécu personnel en une histoire universelle. Elle y explore le poids du silence, la honte héritée et la transmission, offrant une œuvre à la fois intime et collective.

« L’autofiction permet de dire sans s’expliquer, de libérer sans s’exposer. » — Céline Guillaume

Un roman ancré dans la société d’aujourd’hui

Le roman s’inscrit dans un contexte où la libération de la parole autour des violences familiales devient essentielle. En France, plus de la moitié des victimes de violences physiques sont issues de la sphère familiale (ministère de l’Intérieur, 2024). Merde ! J’ai oublié les fleurs s’impose comme un texte nécessaire, profondément humain, qui allie émotion, humour et lucidité.

Une plume sensible et ancrée dans le réel

Graphiste et entrepreneure, Céline Guillaume est aussi la fondatrice de l’agence Pix’Cel. L’écriture est venue comme un prolongement naturel de son besoin d’expression :

« J’ai toujours travaillé avec les émotions. L’écriture est devenue ma manière de mettre de l’ordre dans le chaos. »

Où se procurer le roman ?

📍 Librairie Victor Hugo
1ter rue Victor Hugo, 33260 La Teste-de-Buch

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Un roman de reconstruction et d’espérance

Merde ! J’ai oublié les fleurs n’est pas un livre sur la souffrance, mais sur la possibilité de s’en libérer. C’est un pacte de lumière, une invitation à parler, à transmettre autrement, et à croire qu’écrire peut sauver.

Premier roman de Céline Guillaume, Merde ! J’ai oublié les fleurs mêle autofiction et résilience. À travers le personnage de Camille, l’autrice explore la reconstruction après les violences intrafamiliales et célèbre la puissance de la parole retrouvée. Entre douleur et lumière, un récit profondément humain, ancré sur le Bassin d’Arcachon.

Et si un bouquet de fleurs oublié pouvait faire vaciller une vie entière ? Avec Merde ! J’ai oublié les fleurs, Céline Guillaume signe un premier roman autofictionnel d’une intensité rare, où l’enfance, la peur et le silence se heurtent à la lumière de la parole retrouvée. Un récit qui, entre Arcachon et les non-dits familiaux, interroge : comment se reconstruire quand le passé refuse de rester enterré ?

Installée depuis dix ans sur le Bassin d’Arcachon, l’autrice y a trouvé l’énergie d’écrire ce récit bouleversant et lumineux, où l’humour, souvent désabusé mais toujours salutaire, devient une arme de survie. À travers le personnage de Camille, elle explore les traces invisibles laissées par les violences intrafamiliales, un sujet plus que jamais d’actualité en 2025.

Un roman qui brise le silence

Camille croit avoir tout rangé. L’enfance, la peur, le silence. Tout est caché sous une vie d’adulte qu’elle a voulue parfaite : un mari, des enfants, des amies qui savent faire taire les démons. Mais il suffit d’un rien pour que le vernis craque. Poussée par une urgence qu’elle ne maîtrise plus, elle ouvre un carnet pour reprendre le fil de son histoire. Ce roman n’est pas un cri de colère, mais une tentative de transmission inversée : ne pas léguer la douleur, apprendre à aimer autrement.

Ce livre, je ne pensais pas l’écrire un jour. Il est né d’un besoin, pas d’un projet. D’un vertige aussi : celui de voir la peur se transmettre si facilement. Alors j’ai ouvert un carnet. Et j’ai laissé Camille me parler, confie Céline Guillaume. Une voix contemporaine, incarnée, intime, qui sait toucher le lecteur au cœur.

L’autofiction, un miroir des blessures intimes

L’autofiction, ce genre littéraire à la frontière entre réalité et fiction, permet à l’autrice de transformer son vécu en une œuvre universelle. Comme le souligne Vincent Colonna, spécialiste du genre, « l’autofiction offre plus de liberté à l’écrivain pour s’exprimer et extérioriser sans gêne les réminiscences refoulées ». Ici, Céline Guillaume utilise cette liberté pour explorer les blessures de l’enfance, le poids des non-dits, et le pouvoir libérateur de la parole retrouvée.

Le roman s’inscrit dans l’actualité des débats sur la libération de la parole autour des violences intrafamiliales, un phénomène en hausse en France : en 2024, plus de la moitié des victimes de violences physiques enregistrées l’ont été dans la sphère familiale, selon le ministère de l’Intérieur. Un contexte qui rend la démarche de l’autrice d’autant plus nécessaire.

Une écriture ancrée dans le réel

Graphiste indépendante et entrepreneure dans la communication, Céline Guillaume a fondé l’agence Pix’Cel. L’écriture est venue plus tard, comme une évidence. « J’ai toujours vécu dans un univers créatif où les images, les mots et les émotions se répondent. L’écriture est devenue un besoin vital, une façon de mettre de l’ordre dans le chaos », explique-t-elle.

Son roman, inspiré d’une histoire vraie, est un combat bouleversant pour ne pas transmettre la douleur. Un récit sur la force de se reconstruire, où l’humour, toujours, finit par sauver du pire. « Je voulais montrer que c’est possible de briser le cycle, de choisir la lumière », précise-t-elle.

Un écho dans la société

En 2025, les violences intrafamiliales restent un fléau : 96 femmes sont décédées à la suite de violences conjugales en 2023, et 9 enfants mineurs ont été tués par l’un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple. Face à ces chiffres, des initiatives se multiplient pour protéger les victimes et briser l’omerta. Le roman de Céline Guillaume s’inscrit dans cette dynamique, offrant une lueur d’espérance à celles et ceux qui cherchent dans les livres une voie vers la résilience.

« La littérature peut être un outil de libération. Elle permet de nommer l’innommable, de partager ce qui a été tu », souligne Lucile Bertier, avocate spécialisée dans la défense des victimes de violences intrafamiliales. Un avis que partage Céline Guillaume : « Écrire, c’est déjà résister. »

Un pacte de lumière

À travers Merde ! J’ai oublié les fleurs, l’autrice propose un pacte de lumière. Un roman qui, au-delà de l’intime, touche à ce qui nous relie tous : la famille, la transmission, l’amitié, les choix de vie. Accessible et profondément humain, il s’adresse autant aux amateurs de littérature contemporaine qu’à celles et ceux qui cherchent dans les livres une lueur d’espérance.

Ce n’est pas un livre sur la souffrance, mais sur la possibilité de s’en libérer. J’espère qu’il donnera à d’autres le courage de parler, de se reconstruire, conclut Céline Guillaume.